La Fédération tunisienne de football (FTF) s’agite pour donner l’illusion de vouloir soigner un arbitrage tunisien malade et contesté de tous côtés
Dans un communiqué publié aujourd’hui, lundi 12 mars 2018, la FTF annonce que la direction nationale d’arbitrage (DNA) auditionnera demain, mardi 13 mars, à 9h, les deux panels d’arbitres ayant officié les rencontres Club athlétique bizertin (CAB)-Etoile sportive de Metlaoui (ESM), samedi 10 mars, et Etoile sportive du Sahel (ESS)-Club africain (CA), le dimanche 11 mars, deux matches comptant pour la 21e journée du championnat de Tunisie de Ligue1.
Par ailleurs, les membres de la DNA sont invités à une réunion avec le président de la FTF, Wadii Al Jarii, demain, mardi 13 mars, à partir de 12h30.
L’arbitrage est dans l’œil du cyclone lors de cette phase retour du championnat mais il n’est pas le seul coupable. Chose que l’instance fédérale fait semblant d’ignorer.
La FTF ne peut jamais trouver la parade aux dérapages de certains arbitres en jetant l’anathème sur l’arbitrage pour faire plaisir à des clubs influents ou pour taper sur des clubs donnés, intérêts électoraux obligent.
Elle n’arrivera jamais à mettre en confiance les arbitres sans les protéger des excès ou des gâteries des clubs qui poussent l’indécence jusqu’à choisir, dès le début de la saison, les arbitres qu’ils aimeraient voir désignés pour leurs matchs.
Bref, la solution à l’arbitrage ne se résout guère en vase clos, dans les bureaux étroits de la FTF, qui est elle-même sur la sellette, son rôle étant considérable dans la dégradation de l’atmosphère générale du football tunisien.
L’arbitrage n’est qu’un secteur d’un football tunisien très malade. La solution doit donc être globale.
H. M.
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