L’affaire de l’empoisonnement d’un ex-agent double russe résidant en Angleterre, pourrait pousser Londres à décider le retrait de la sélection d’Angleterre de la Coupe du monde de Russie, l’été prochain…
Ces dernières vingt-quatre heures, le torchon brûle entre Londres et Moscou, suite à une affaire d’empoisonnement de Sergueï Skripal, un ancien agent double russe de 66 ans, et de sa fille, Youlia, âgée de 33 ans, le 4 mars dernier, à Salisbury, petit village du sud de l’Angleterre.
Hier, la première ministre britannique Theresa May est montée au créneau en accusant, devant la Chambre des communes, explicitement la Russie d’«être très probablement responsable» de cette tentative d’assassinat.
L’accusation de Mme May repose sur l’identification par la police scientifique britannique de l’agent innervant utilisé pour empoisonner Sergueï et Youlia Skripal, une substance «de qualité militaire» mise au point par l’Union soviétique dans les années 1970 et 1980.
En outre, Mme May a donné aux autorités russes 24 heures pour fournir des explications à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.
Les observateurs spéculent déjà sur la suite que Londres pourrait donner à cette affaire. Si les explications de Moscou ne sont pas satisfaisantes, aux yeux des autorités britanniques, il y a ceux qui suggèrent que le gouvernement de Theresa May pourrait décider d’exclure un certain nombre de diplomates russes.
D’autres analystes penchent plutôt pour le recours des Britanniques au boycott de la Coupe du monde de football, prévue entre le 14 juin et 15 juillet 2018, en Russie.
Si cette dernière option est retenue, cela impliquera qu’une sélection – l’Angleterre – manquera au groupe G du premier tour de cette compétition, auquel appartiennent la Tunisie, la Belgique et le Panama… Le désistement britannique voudrait donc dire que les Aigles de Carthage ne rencontreraient pas les Trois lions, le 18 juin 2018.
Wait and see…
Marwan Chahla
Mondial 2018: Formation probable de l’Angleterre contre la Tunisie
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