Photo d’archives.
Une cour fédérale allemande a statué que les autorités allemandes sont en droit d’expulser un Tunisien «potentiellement dangereux», bien qu’il encourt la peine de mort.
Ce ressortissant tunisien, un extrémiste islamiste présumé dont l’identité n’a pas été révélée, a été arrêté en Allemagne à la suite d’une demande d’extradition déposée par la Tunisie à son encontre auprès des autorités allemandes, pour implication dans l’attentat du musée du Bardo, le 18 mars 2015.
En août dernier, les autorités de l’État de Hesse, centre-ouest de l’Allemagne, avaient ordonné l’expulsion de ce Tunisien, invoquant la menace potentielle d’activités extrémistes en lien avec l’organisation terroriste de l’État islamique (EI, Daêch).
Hier, mardi 27 mars 2018, le tribunal administratif fédéral a déclaré que le ministère allemand des Affaires étrangères n’a pas exclu que le terroriste présumé puisse être condamné à mort dans son pays – ce à quoi l’Allemagne s’oppose. Mais, le tribunal, pour justifier cette autorisation d’expulsion, a ajouté que la Tunisie observe depuis plusieurs années un moratoire de fait sur les exécutions des condamnés à la peine de mort…
Marwan Chahla
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