Le 29 mars 1957, date de création de la Fédération tunisienne de football, semble complètement tombée dans l’oubli. Le 61e anniversaire de la fondation de cette prestigieuse instance sportive tunisienne est passé sous silence.
Occupé à fêter la victoire de l’équipe de Tunisie en match amical à Nice, contre le Costa Rica, Wadii Al Jari, président de la FTF, et son équipe ont oublié de fêter cet événement historique du football tunisien et du sport en général. Même pas une cérémonie en l’honneur des fondateurs et de tous les dirigeants qui ont milité au sein de cette honorable institution. À commencer par son premier président, Dr Chedly Zouiten, premier chirurgien dentiste tunisien, dont les compétences lui ont valu d’assumer plusieurs fonctions au même moment : président, à 23 ans, de l’Espérance sportive de Tunis (EST), membre du Comité olympique tunisien, de la Confédération africaine de football (CAF) et de la Fédération internationale en 1960…
D’autres présidents et membres fédéraux ont marqué l’histoire la FTF comme Sadok Essoussi, Beji Mestiri, Hedi Annabi, Slim Aloulou, Abdelwahab Jemal…
Soixante et un ans se sont écoulés depuis la fondation de la FTF, mais le bureau fédéral en exercice n’a pas cru devoir célébrer l’anniversaire de l’institution qu’il dirige, ne fut-ce que pour rendre hommage à tous leurs prédécesseurs et pour rassembler la grande famille du football, très divisée depuis un certain temps, et qui a peu d’occasions de se rassembler.
Vouloir couper avec la mémoire et l’histoire est devenu, ces dernières années, une vraie gymnastique des nouveaux parvenus aux postes de direction. Mais tous les grands hommes ne peuvent jamais être oubliés parce qu’ils ont laissé des traces indélébiles.
H. M.
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