Mondher Bel Hadj Ali, député au Bloc national, a indiqué que le recrutement massif de personnes proches du parti islamiste Ennahdha dans la fonction publique, après la révolution, a coûté très cher à la Tunisie.
De passage à « Politica » sur Jawhara FM, aujourd’hui, mardi 3 avril 2018, l’ancien dirigeant de Nidaa Tounes a indiqué qu’Ennahdha, présidé par Rached Ghannouchi, a facilité, sous la « troïka », la coalition tripartite qu’il avait formée avec les partis Ettakatol et le Congrès pour la république (CPR), entre 2011 et 2014, le recrutement de plusieurs dizaines de milliers personnes issues de ses rangs dans la fonction publique.
«Malheureusement, on ne peut pas licencier toutes les personnes qui ont été recrutées après la révolution. Pour cela, il faut trouver des solutions à ce problème. Ennahdha a énormément coûté à la Tunisie et il est grand temps de lui dire stop!», a-t-il indiqué.
Mondher Bel Hadj Ali a, par ailleurs, appelé le président de la république, Béji Caid Essebsi à décréter un état d’urgence économique étant donné la crise aiguë que connaît actuellement la Tunisie, ajoutant qu’il est nécessaire d’achever la transition démocratique avant le début de 2019.
E. B. A.
Bel Hadj Ali : Ennahdha est impliqué dans le blanchiment d’argent
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