Le Tunisien Fakhri Landolsi (26 ans) est condamné à mort au Qatar pour une affaire de meurtre. Il crie à l’injustice et le verdict pourrait être exécuté dans une semaine.
C’est ce qu’a indiqué Rebeh, une tante de Fakhri, aujourd’hui, jeudi 5 avril 2018, sur Sabra FM. Elle a précisé que son neveu, titulaire d’une maîtrise en anglais, s’était rendu au Qatar en 2016 pour y travailler.
En juin 2017, les membres de sa famille ne parvenait pas à avoir de ses nouvelles, jusqu’à ce qu’il les contacte pour leur expliquer qu’il a été arrêté, sans comprendre, dans un premier temps, ce qu’on lui reproche, avant d’être déféré devant un juge où on l’a accusé de meurtre. Fait qu’il nie complètement en indiquant n’avoir aucun lien avec le crime en question et qu’il ne connait même pas la victime.
Le verdict est récemment tombé et Fakhri Landolsi n’a jamais eu la visite d’un avocat, ni d’aucune autre personne durant son incarcération.
Selon Wassila (72 ans), la maman du Tunisien, son fils l’a appelée dimanche dernier pour l’informer que la peine de mort sera appliquée dans les jours à venir. «Maman je vais être exécuté et je suis innocent», lui a-t-il dit.
D’autre part, le chargé de communication du ministère des Affaires étrangères, Bouraoui Imam, a confirmé que les responsables du Qatar n’ont pas contacté leurs homologues tunisiens dès le début de cette affaire, mais qu’après l’alerte de la famille du condamné, ils ont récemment obtenu des informations sur les circonstances de son arrestation et demandé à le rencontrer et qu’un avocat puisse le défendre.
«Fakhri est accusé du meurtre d’un étranger travaillant au Qatar. C’est devenu quasiment une affaire de sûreté de l’Etat», a affirmé M. Imam, en estimant qu’il y aura un appel du jugement de 1ère instance.
Y. N.
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