Avec sa voix de velours aux accents groovy, Jalen N’Gonda a frappé fort, à l’ouverture de la 13e édition de Jazz à Carthage, hier soir, vendredi 6 avril 2018, à Gammarth. Et Amadou et Mariam ont transporté le public tunisois sous le soleil malien.
Jalen N’Gonda, qui a eu l’honneur d’ouvrir le bal, est tout sauf banal. Sur scène, il est un mélange particulier de douceur, d’énergie, de pudeur et d’ouverture. Son show était à la fois intense et plein de légèreté.
Il a magnifiquement mis ensemble soul, blues, rock and roll. Jazz, R&B, funk et néo-soul, pour en faire un monde de modernité et de fraîcheur dans lequel il a entraîné son public, qui est resté suspendu à ses lèvres chaque minute du spectacle pour ne pas en rater une miette.
On vous l’avait dit et cela se confirme, Jalen N’Gonda pourrait bien être la plus belle découverte de Jazz à Carthage.
On a complètement changé de monde pour la suite de la soirée. Amadou et Mariam ont transporté toute la salle Carthage 1 sous le soleil malien. Tout le monde était debout, tout le monde dansait.
Amadou et Mariam.
Entre ballades et rythmes de folie, cela swinguait fort avec kora, balafon et djembé, chœurs, percussions et orgue. Le concert est une célébration de la vie sous toutes ses formes, on se sent vivant et heureux d’être en vie, heureux d’être là.
La joie et l’exubérance des sonorités maliennes mélangées au rock, jazz, blues et pop donnent un résultat plein de couleurs, de chaleur et de joie de vivre.
On en ressort avec les batteries rechargées et un sourire sur le visage.
Cette première soirée aura été vraiment spéciale. On attend la suite avec impatience.
À l’ouverture de Jazz à Carthage : Jalen N’Gonda, l’inattendu
13e édition de Jazz à Carthage : Fêtons le printemps en musique
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