Face à l’augmentation du prix du poisson et des fruits de mer, en Tunisie, des consommateurs lancent la campagne « Khalih yenten » (Laisse-le pourrir).
Depuis une semaine, les prix du poisson et des produits de la mer en général ont augmenté dans les différentes régions de la Tunisie, même celles réputées les plus poissonnières.
Des consommateurs ont même été choqués de voir des crevettes royales vendues à 180 dinars tunisiens (DT) le kilo ! Un prix jamais atteint auparavant et qui représente près de la moitié du Smig (salaire minimum interprofessionnel garanti) en Tunisie.
Le poisson est presque devenu une denrée de luxe et quasi inaccessible pour les citoyens à revenu moyen, dans un pays qui dispose pourtant de 1200 kilomètres de côtes au cœur de la Méditerranée.
En réaction, des consommateurs ont appelé sur le net à boycotter ce produit et à le laisser pourrir sur les étalages des commerce jusqu’à ce que les spéculateurs et les commerçants soient obligés d’en baisser les prix…
Y. N.
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