La Comar, l’un des fleurons du secteur de l’assurance en Tunisie, évolue et s’adapte aux nouvelles tendances en rafraîchissant et en modernisant son identité visuelle, action devenue nécessaire pour impulser sa force de vente.
Par Zohra Abid
Pour annoncer la nouvelle et en expliquer les motivations aux représentants des médias, le top manager de la Compagnie méditerranéenne d’assurances et réassurances (Comar) a tenu une conférence, vendredi 6 avril 2018, à l’hôtel Le Concorde aux Berges du Lac à Tunis.
On a montré le nouveau logo et les visuels qui vont désormais figurer dans tous les outils de communication de la compagnie et auxquels les clients commencent déjà à se familiariser grâce à la campagne de communication publique organisée à travers les multiples supports : télévision, radio, affichage urbain, journaux papiers et électroniques.
Ce fut aussi une occasion de parler des activités de la compagnie, de ses ambitions, de ses prévisions et de ses projets pour la période à venir.
Qui dit Comar, dit Ben Jemiaa, marathon et prix littéraires
Un hommage a également été rendu, par la même occasion, à Rachid Ben Jemiaa, qui fut parmi le premier noyau ayant lancé la compagnie, il y a déjà plus de 30 ans. «Nous sommes fiers de notre compagnie qui, grâce à M. Ben Jemiaa, s’est imposée, d’abord par sa stratégie commerciale, mais aussi avec un événement public de grande envergure qui s’est imposé au fil des ans : le Marathon international Comar, lancé en 1986, dont la 33e édition aura lieu le 2 décembre 2018,», a lancé Lotfi Haj Kacem, DGA de Comar (et DG de sa filiale Hayett), qui était entouré de Rachid Ben Jemiaa, président d’honneur, Hakim Ben Yedder, directeur général, Nizar Lahiani, secrétaire général, ainsi que Slaheddine Ladjimi, président des conseils d’administration Comar et Hayett.
M. Haj Kacem a rappelé, à ce propos, le jumelage entre le Marathon international Comar et le Beirut Marathon Association: «Nous avons été invités, en novembre dernier, pour assister à cette manifestation sportive créée en 2003. Nous saluons les organisateurs libanais qui nous ont bien accueillis. Nous les avons accueillis, à notre tour, quelques jours après, lors du 32e Marathon international Comar, qui a vu la participation de près de 4000 coureurs dont 240 étrangers», a-t-il souligné.
Une aventure qui ne fait que commencer
Depuis sa création par Rachid Ben Jemiaa, en 1997, le second événement national associé au nom de la compagnie d’assurance, le Comar d’Or du roman tunisien, qui prime, chaque année, des romanciers tunisiens, vivant en Tunisie ou à l’étranger, est devenu le plus important rendez-vous littéraire en Tunisie. Sa 22e édition aura lieu le 28 avril courant.
«Nous décernons des prix à des romans écrits dans les 2 langues, française et arabe, soit trois prix pour chaque langue. Le Comar d’Or est devenu une référence en Tunisie. Il s’agit d’une action mécène qui a créé une forte dynamique de création romanesque et éditoriale dont nous sommes fiers. J’en veux pour preuve, la multiplication du nombre de romans édités chaque année dans les deux langues», s’est enorgueilli M. Haj Kacem.
Depuis 1997, les deux jury du Comar d’Or, formés d’écrivains, d’universitaires et d’hommes et de femmes des médias, ont eu à examiner pas moins de 435 romans, dont 134 ont été primés, en arabe et en français, moitié moitié.
Lotfi Haj Kacem, Rachid Ben Jemiaa et Slaheddine Ladjimi.
«Nous sommes très reconnaissants à tout ce qu’a donné M. Ben Jemiaa à notre compagnie et le rayonnement qui est aujourd’hui le sien, et pas seulement dans son secteur d’activité, lui doit sans doute beaucoup», a déclaré, de son côté, Hakim Ben Yedder, avant de revenir au sujet du jour.
«Le logo de la Comar a pris de l’âge et il était temps de le changer. C’était nécessaire et nous l’avons fait. Je pense que le nouveau logo est plus moderne et dégage plus de fraîcheur», a lancé le directeur général de la Comar, en soulignant le leadership de la compagnie dans son cœur de métier, mais aussi sa solidité financière et son développement constant. «On a gardé le rond du bateau de son logo ainsi que le slogan identifiant « C’est plus sérieux ». Nous y sommes très attachés, parce qu’il s’agit d’une proposition émanant des clients qui nous qualifient toujours de sérieux», a ajouté M. Ben Yedder.
Néji Jalloul, à droite, parmi les invités.
Revenant sur sa longue et passionnante carrière au sein de la Comar, M. Ben Jemiaa a passé en revue l’historique de cette compagnie, qui avait pour logo un bateau, par allusion au mouvement, à l’échange et au commerce. C’était en 1973. «A l’époque, il n’y avait ni internet ni réseaux sociaux. En 1979, on a adopté le slogan « C’est plus sérieux » Le 1er rafraîchissement de ce logo a eu lieu an 1994 : on a assemblé le bateau et le slogan. La couleur rouge de l’un des 2 voiles symbolise le risque et le bleu de l’autre exprime la sécurité retrouvée», a rappelé le président d’honneur de la Comar, qui s’est dit heureux de se retrouver de nouveau aux côtés de ses compagnons de route, «dont certains depuis une bonne quarantaine d’années».
Cap sur l’international
La Comar représente aujourd’hui 12% de part de marché et ce taux ne cesse d’augmenter, malgré les aléas d’une conjoncture peu favorable. «Et ce résultat, nous le devons à nos agents généraux et nos agences réparties sur tout le territoire», a expliqué M. Ben Yedder, rendant ainsi hommage au personnel de la compagnie.
Slaheddine Ladjimi.
«Le marché tunisien de l’assurance est ouvert. Nous assurons nos clients ici et à l’étranger, grâce à nos partenaires, dont AXA (représentée dans 64 pays) et le réseau Globus, dont nous sommes membres. Comar est aujourd’hui présente dans 45 pays en Afrique, 11 en Asie, 15 en Europe et 8 en Amérique», a encore souligné Hakim Ben Yedder, en mettant l’accent sur la création récente d’une filiale de Comar en Côte d’Ivoire, avec un investissement de 2 millions de dinars tunisiens (MDT) et un effectif de départ de 22 employés, en majorité formés par la maison mère.
«Comar est la première assurance tunisienne à aller à l’international. Nos cadres sont capables d’assurer la réussite de cette sortie sur le marché international, et notamment africain où le taux de pénétration de l’assurance reste relativement faible et la marge de développement du marché très élevée. Et comme la compétence et le savoir-faire tunisiens s’exportent bien, il y a de fortes chances pour renforcer la présence de notre enseigne dans plusieurs pays du continent», a assuré le directeur général.
Kaouther Ridane.
Une compagnie qui a une histoire et, surtout, un avenir
Slaheddine Ladjimi, auquel est revenu le mot de la fin, a déclaré que la Comar est une compagnie «qui a une histoire et, surtout, un avenir». En intégrant cette compagnie, ce banquier a été «agréablement surpris par sa solidité financière et sa gouvernance très saine». Mais aussi, enchaîne-t-il, par la jeunesse de son personnel dont l’âge moyen est d’une quarantaine d’années, ainsi que par la volonté des employés et leur dévouement, en organisant eux-mêmes les événements. Ce qui, selon lui, valorise l’image de la compagnie et renforce sa notoriété auprès de ses clients et du grand public.
Il suffit de voir Kaouther Ridane, directrice marketing, et sa jeune équipe, mettre les petits plats dans les grands, pour garantir la réussite du Marathon international Comar ou du Comar d’Or, s’occupant de tout et de tous, en même temps, pour mesurer la justesse de la remarque de M. Ladjimi.
Littérature : Appel à soumission pour le Comar d’Or du roman
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