Le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, a assuré qu’il n’y aura pas de négociation avec le Syndicat national de l’enseignement secondaire, tant que les notes des élèves n’ont pas été remises à l’administration.
Lors de son audition par les membres de la commission parlementaire de la jeunesse, des affaires culturelles, de l’éducation et de la recherche scientifique, mercredi 11 avril 2018, M. Ben Salem a estimé que la retenue des notes des élèves par certains enseignants, depuis plusieurs semaines, ne peut, en aucun cas, constituer une forme de protestation pour revendiquer des droits.
«Nous avons tendu la main aux négociations. Et il faut être réaliste. La décision de bloquer les notes est très dangereuse voire néfaste pour le système éducatif. Et je ne peux pas l’accepter en tant que ministre de l’Education», a-t-il expliqué, ajoutant en s’adressant aux enseignants récalcitrants: «S’il-vous-plait, remettez les notes des élèves. Savez-vous qu’il y a des directeurs d’établissements scolaires qui ont refusé d’envoyer les notes au ministère alors que près de 17.000 enseignants les leur ont remis?».
Le ministre de l’Education a, par ailleurs, indiqué que son département a eu connaissance que certains élèves se sont trouvés dans l’obligation de falsifier leurs bulletins de note afin de préparer leurs dossiers d’inscription à l’université, et ce à cause du blocage des notes par les enseignants.
Notons que le secrétaire général du syndicat national de l’enseignement secondaire, Lassaad Yakoubi, une véritable tête brûlée qui n’a rien d’un enseignant, a estimé que le ministère de l’Education refuse de mener des négociations sérieuses avec le syndicat pour trouver une solution à la situation, assurant qu’il n’y aura pas d’année blanche, tout en continuant à demander à ses collègues de ne pas remettre les notes des élèves. Cherchez l’erreur !
E. B. A.
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