Aymen Chandoul/Wadii Al Jari.
L’incorrigible «dirigeant» de l’Union sportive de Ben Guerdane (USBG), Aymen Chandoul, a encore fait des siennes à la fin de la rencontre perdue à la régulière (3-0), dimanche 15 avril 2018, devant le Club sportif sfaxien (CSS) pour le compte de la 24e journée de la Ligue 1.
L’intouchable «protégé» de Wadii Al Jari, le président de la Fédération tunisienne de football (FTF) continue de faire son cinéma. Et comme les précédentes fois, il n’a pas manqué de s’en prendre aux arbitres, aux médias, voire aux publics des autres clubs, avec des noms d’oiseaux et autres gestes inconvenants et prohibés. Toujours avec cette sordide allusion au complot contre l’USBG. Bizarre comme «argument» alors que son club a bénéficié du plus grand nombre de penaltys cette saison et qu’il jouit lui-même de la totale impunité de la part de l’instance fédérale et des autorités régionales, malgré ses dérapages aussi graves que condamnables.
Inutile de rappeler que, grâce à lui, la demi-finale de la Coupe de Tunisie, en mai 2017, entre l’USBG et l’Espérance sportive de Tunis (EST) a été inscrite au Guiness book pour avoir duré 3 heures et demie, à cause des multiples arrêts de jeu dus aux fanfaronnades d’Aymen Chandoul, auteur aussi de la tristement célèbre déclaration : «Si le président de la FTF, Wadiî Al Jari (originaire de Ben Guerdane, ndlr) était touché au sein de la Fédération, ce sera la guerre de rues à Ben Guerdane». Et pour le vice-président de l’USBG, «tous les habitants du Sud tunisien se rangent derrière Wadiî Al Jari». Pourquoi aller chercher ailleurs la source de la violence dans le football tunisien?
Resté impuni, malgré le caractère haineux et régionaliste de ses propos et son appel direct à la guerre civile, il a récidivé, sans être rappelé à l’ordre, en affirmant, le weekend dernier, que l’USBG ne descendra pas en seconde division tant que Wadii Al Jari reste président de la FTF.
Ce dirigeant de l’USBG, qu’on a découvert il y a seulement deux ans, et qui a des allures arrogantes d’un ex-dirigeant d’un club de la capitale, se croit tout permis dès qu’on lui tende un micro ou qu’il voit pointer une caméra de télévision.
Morale de l’histoire, quand on a envie de défendre son club, on le fait avec tact et conformément aux règlements.
Croyant être le seul défenseur valable de son club, Aymen Chandoul a tellement fait dans les excès qu’il a fini par éclabousser l’USBG, par nourrir tous les soupçons autour de ses résultats, au lieu de le servir! Il a surtout entaché l’intégrité de son «protecteur», mystérieusement silencieux face à ses écarts répétés.
H. M.
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