La famille de la presse écrite tunisienne a perdu hier soir, jeudi 26 avril 2018, l’un de ses membres les plus en vue en la personne du journaliste Khemais Arfaoui.
Journaliste au quotidien ‘‘Assahafa’’, édité par la société Snipe-La Presse, le défunt était membre du bureau du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et s’était souvent illustré dans la défense de ses collègues et du métier en général face aux assauts des parties cherchant à limiter les libertés acquises de haute lutte après la révolution de 2011.
Khemais Arfaoui, qui était également membre du conseil de l’Instance nationale de la lutte contre la corruption (Inlucc), est décédé d’un cancer qu’il a découvert il y a à peine deux mois, période qu’il a passé alité entre la maison et l’hôpital à lutter contre la méchante maladie.
Il avait reçu la visite de nombreux de ses collègues et était resté jusqu’au bout solidaire avec les combats des journalistes et leur envoyait sans cesse des messages de solidarité et de soutien.
Il était marié et père de 2 enfants.
Dans un post facebook publié le 2 mars dernier, il écrivait ces mots émouvants: «La « dictature » de la maladie alliée à la « dictature » du médecin. Qu’il est dur de perdre la liberté de son corps.» Et d’ajouter, en s’adressant à ses collègues: «Restez libres et en bonne santé!»
I. B.
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