La 6e édition de l’Université méditerranéenne jeunesse et citoyenneté mondiale (MedUni) a démarré hier, mercredi 9 mai 2018, à Tunis, et se poursuivra toute la semaine.
Il s’agit d’un espace où différentes organisations nationales et internationales conduisent des activités de formation dans un contexte de coopération multilatérale, facilitée et coordonnée par le Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe, en partenariat avec l’Observatoire national de la jeunesse de Tunisie.
Cette année, MedUni englobe 8 activités qui visent à permettre aux jeunes, aux institutions liées à la jeunesse et aux décideurs de la jeunesse de se rencontrer, de débattre et de développer des capacités pour mieux coopérer dans les processus démocratiques et contribuer aux objectifs globaux de l’Onu pour un développement durable.
Tout au long de la semaine, les séances plénières relieront les différentes activités et le thème annuel choisi pour cette édition: «Promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives».
L’équipe de formateurs expérimentés du Centre Nord-Sud aura la tâche difficile de rassembler, de relier et de déployer le potentiel des 150 jeunes participants.
Au cours des prochains jours, les participants auront l’occasion d’assister à des ateliers, des foires, un séminaire quadrilogue, des tables-rondes et d’autres activités, de partager leurs points de vue et de contribuer à renforcer le rôle des jeunes dans la construction d’un monde plus pacifique et inclusif.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Rocio Cervera, directrice adjointe du Centre Nord-Sud, a rappelé que la MedUni «est un espace unique de réseautage, d’éducation par les pairs et de partage des connaissances sur la participation des jeunes à la suite d’une approche multilatérale. C’est une bonne occasion de travailler ensemble sur le développement des politiques de jeunesse sur la base de l’approche ascendante qui permettra un dialogue structuré entre les gouvernements, les parlements, les représentants des collectivités locales et régionales et les jeunes».
Imen Blhedi, directrice de l’Observatoire national de la jeunesse de Tunisie, a insisté sur le fait que la Tunisie investit beaucoup dans la jeunesse, aussi est-il très important pour elle d’accueillir cette activité: «Nous envoyons un message fort: il est possible de collaborer au niveau international en vue d’une société pacifique et inclusive».
I. B. (avec communiqué).
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