La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) a appelé le représentant légal de Tunisna à se présenter, demain, au siège de l’instance pour être auditionné à propos de la diffusion de la caméra cachée « Shalom ».
C’est ce qu’a indiqué une source à Kapitalis aujourd’hui, mardi 22 mai 2018, en précisant que cette audition vient conformément à l’article 30 du décret-loi N° 2011-116 du 2 novembre 2011, relatif à la liberté de la
communication audiovisuelle et qui est à l’origine de la création de la Haica.
L’article 30 prévoit, en effet, «qu’en cas d’infraction grave constituant une violation des dispositions de
l’article 5 du présent décret-loi pouvant occasionner un grave préjudice difficilement réparable, la Haica peut décider la suspension immédiate du programme en question, par décision motivée, après avoir invité le contrevenant à comparaître, et lui avoir notifié l’objet de l’infraction. En cas de grande urgence et une fois informé de l’infraction, le président de la Haica invite le contrevenant à comparaître au jour et heure fixés par lui, même les jours de congés et les jours de fêtes officielles».
Notons que Walid Zribi, journaliste et producteur de cette émission ramadanesque, a indiqué aujourd’hui, dans une déclaration à Jawhara FM, qu’il reçoit depuis quelques jours des menaces de mort, et ce suite à la diffusion de cette caméra cachée.
Il a aussi appelé le ministère de l’Intérieur à lui assurer une protection, accusant les partisans d’Abderraouf Ayadi, l’une des personnalités piégées par cette caméra cachée, d’être derrière ces menaces de mort, en précisant que celles-ci viennent de personnes vivant en Tunisie et en Europe.
E. B. A.
Abderraouf Ayadi, piégé par « Shalom » : J’ai été séquestré et menacé
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