Le vice-président controversé de l’Union sportive de Ben Guerdane (USBG), Aymen Chandoul, a annoncé sa démission dans un post publié sur sa page Facebook dans la soirée de vendredi à samedi 26 mai 2018.
Dans une tirade où il présente son passage au club comme une véritable épopée, Chandoul affirme qu’il a rempli «sa mission en permettant à son club de rester en ligue 1». Bravo !
Il n’a pas attendu le verdict de la Fédération tunisienne de football (FTF) sur le litige opposant son club à El Gawafel Gafsa, pour «prononcer le maintien de son club». Il est déjà rassuré : le verdict sera favorable à Ben Guerdane !
Chandoul fonctionne souvent aux effets d’annonce. Rien que cette saison il a annoncé trois fois sa démission. Pour finalement rester, car le devoir le retient, dit-il à qui veut l’entendre! La démission d’aujourd’hui est même un vrai gag.
Le sulfureux Chandoul est un «personnage entier», au franc-parler sans limites, insupportable et dangereux lorsque le bonhomme fait appel aux «manifestations» populaires à Ben Guedane pour protéger son club contre les «complots», ou défendre Wadi Al Jarii, le président de la FTF, originaire de Ben Guerdane.
Il a toujours été blanchi. Personne n’a levé le petit doigt pour le rappeler à l’ordre. En tous cas pas la FTF, l’organe censé faire régner la loi mais présidé par le supporteur numéro 1 de Chandoul.
Chandoul parti, il est déjà oublié ! En attendant pourquoi pas une fiction ‘‘Chandoul’’ pour la grille de ramadan 2019 ?
H. M.
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