Selon Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur italien, la Tunisie envoie souvent des repris de justice vers son pays à travers des embarcations clandestines.
Le chef de la Ligue, un parti d’extrême droite italien, qui réagissait hier, dimanche 3 juin 2018, dans une déclaration au journal « La Repubblica« , après le naufrage d’un bateau de migrants, en majorité Tunisiens, au large de Kerkennah (48 morts), a ajouté qu’il s’entretiendra avec son homologue tunisien, Lotfi Brahem, pour essayer de trouver ensemble une solution au problème de la migration clandestine entre la Tunisie et l’Italie.
Matteo Salvini, connu pour sa politique anti-immigration, a, par ailleurs, estimé qu’il n’y a pas en Tunisie de guerre civile ou de famine ou d’épidémie, qui pourraient justifier ces départs massifs de populations.
Le ministre italien force quelque peu le trait, car il sait que la majorité des émigrés sont généralement des jeunes sans emploi et qui considèrent la migration vers l’Europe comme une solution pour améliorer leurs conditions de vie et réaliser leurs rêves.
Malheureusement, ces migrants clandestins sont parfois piégés par des passeurs sans foi ni loi, y compris italiens, qui exploitent leur détresse et leur font traverser la mer dans des conditions inhumaines. D’où les tragédies dont les médias rendent compte à intervalle régulier.
E. B. A.
Kerkennah : Une cinquantaine de morts dans le naufrage d’un bateau d’émigrés
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