Me Fathi Laâyouni, la marionnette des Ligues de protection de la révolution (LPR), milice islamiste violente dissoute par décision judiciaire, a été investi par Ennahdha aux municipales au Kram et il vient d’être élu, aujourd’hui, maire de la ville.
C’est grave, c’est très grave. L’avocat était tête de liste du mouvement islamiste aux dernières municipales et a pu décrocher le poste de maire après un consensus entre les élus. Il a obtenu 20 voix contre 9 pour le candidat de Nidaa Tounes, Hichem Abassi. Pourtant, Nidaa était en tête au Kram en décrochant 12 sièges face au mouvement Ennahdha qui en avait obtenu 9.
Me Laâyouni a certainement bénéficié des voix d’élus de Nidaa Tounes et de soi-disant «indépendants». Il a également été aidé, en sous-main, par les membres des sinistrement célèbres LPR du Kram qu’il a si bien servies depuis 2011 et qui sont dirigées par un voyou, ancien larbin de Imed Trabelsi, Imed Dghij, aujourd’hui copain et protégé de Borhène Bsaïes, conseiller politique de Nidaa Tounes, qui l’appelle «ômda» (qu’on peut traduire à peu près par «le doyen»).
La justice tunisienne a fait sortir les LPR par la porte, Ennahdha les fait entrer par la fenêtre. La démocratie tunisienne est en marche…
I. B.
Au secours, la Ligue pour la protection de la révolution est de retour!
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