L’agent de police Kamel Baccouche, poignardé le 12 juillet 2018, à Djerba, a enfin été transporté à l’hôpital militaire de Tunis. Son état reste critique mais une meilleure prise en charge lui permettra peut-être de recouvrer la santé et retrouver ses 2 enfants.
L’agent Baccouche (38 ans, originaire de Gabès) a reçu 3 coups de couteau assénés par un inconnu sur la plage de la zone touristique de Djerba, lui causant de graves blessures qui ont nécessité 2 opérations chirurgicales, à l’hôpital Sadok Mokaddem, dans l’île des Lotophages.
Sa famille et ses collègues ont appelé les autorités à le transférer à l’hôpital militaire de Tunis pour une meilleure prise en charge médicale, mais son état ne le permettait pas.
Quelques jours après cet appel, le Syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention (SFDGUI) a apporté son soutien à la famille et déploré le manque de prise en charge de leur collègue, tout en accusant les autorités d’avoir abandonné l’agent à son sort.
Hier soir, vendredi 20 juillet, une équipe de médecins urgentistes s’est rendu, de Tunis à Djerba, dans un véhicule médicalisé, pour ramener Kamel Baccouche dans la capitale, où le malade est arrivé tôt ce matin.
Rappelons que l’agresseur de 28 ans est entendu par le pôle judiciaire antiterroriste de Tunis. Les motif de l’agression n’ont pas encore été révélés, cependant le SFDGUI a affirmé, dans un communiqué publié le 17 juillet, que l’attaque est à caractère terroriste et que l’agent Baccouche a sauvé la Tunisie d’un drame, laissant entendre que son agresseur, interpellé lors d’un contrôle, avait un autre plan et une autre cible.
Y. N.
Djerba : L’agent Baccouche abandonné à son sort par les autorités
Pour une prise en charge de l’agent Baccouche à l’hôpital militaire
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