Ridha Belhaj fait pression sur les députés du bloc parlementaire Nidaa Tounes pour qu’ils ne votent pas la confiance au nouveau ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati.
Cofondateur de Nidaa Tounes, qui a fondé et dirigé Tounes Awalan, avant d’en démissionner et de revenir à Nidaa Tounes, l’ancien chef du cabinet du président de la république, Béji Caïd Essebsi, grande girouette politique devant l’Eternel, fait tout pour se faire pardonner par le clan Caïd Essebsi, père et fils, en poursuivant sa guerre contre le gouvernement Chahed, que ce clan veut faire tomber.
C’est ainsi qu’il multiplie les pressions sur les députés de Nidaa afin qu’ils ne votent pas la confiance au ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati, nommé mardi dernier, 24 juillet. Ce qui constituerait un camouflet pour Chahed, qui refuse de démissionner ou de solliciter de nouveau la confiance de l’Assemblée.
Le zèle anti-Chahed de Ridha Belhaj n’a d’égal que celui de Mongi Harbaoui, porte-parole de Nidaa, autre proche de Hafedh Caïd Essebsi, qui avait affirmé, dans une déclaration aux médias, mardi dernier, que la majorité des députés de son bloc parlementaire sont favorables au retrait de confiance du gouvernement Chahed. Ce qui est pour le moins exagéré sinon totalement faux…
E. B. A.
Selon Harbaoui, la majorité des Nidaïstes sont pour le départ de Chahed
Belhaj : Chahed et ses partisans veulent s’approprier Nidaa Tounes
Donnez votre avis