L’Union patriotique républicaine (UPR) déplore la recrudescence de la violence en Tunisie en raison de la dégradation de la situation sociale et du sentiment de désespoir dominant parmi la population.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, mercredi 4 septembre 2018, l’UPR «considère les conflits opposant les institutions exécutives, la dégradation du discours politique, l’accroissement du taux de chômage, l’inflation qui grève sérieusement le pouvoir d’achat ont engendré des répercussions sociales et sécuritaires dramatiques».
Selon le communiqué, signé par la porte-parole du parti, Meriem Ferchichi, «celles-ci se manifestent à travers la propagation et la recrudescence de toutes les formes de violence, consécutives au désespoir et l’absence de perspectives, dues essentiellement à l’échec manifeste et tragique du pouvoir politique à trouver les solutions efficaces à la crise économique qui ne fait que s’accentuer.»
Dans le contexte politique, l’UPR constate que «les oppositions fictives et les rivalités marginales entre les différents acteurs politiques au pouvoir n’ont aucun lien avec les attentes des Tunisiens».
Tout en pointant «la connivence indécente des politiques générales face aux réseaux organisés de la corruption qui touchent tous les secteurs du pays», le parti fondé et dirigé par Lotfi Mraihi estime que «tous ces facteurs ne peuvent être qu’à l’origine de violences, verbales, matérielles et même sexuelles, menaçant dangereusement notre bien être social et nos valeurs éthiques et morales.»
Par conséquent, l’UPR alerte l’opinion publique sur «la gravité de la situation sociale et les risques d’une explosion imminente engendrant le chaos» et appelle à «prendre les mesures fermes et efficientes pour lutter contre ces dérives.»
I. B. (avec communiqué).
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