À Sousse, on se pose un tas de questions sur les changements à apporter après l’échec de l’Etoile sportive du Sahel (ESS) en quart de finale de la Ligue des champions d’Afrique face à l’Espérance sportive de Tunis (EST). Il va sans dire que personne n’acceptera plus le statu-quo.
Quelle sera la portée des changements? Faut-il commencer par remercier Chiheb Ellil et ramener un entraîneur étranger comme le demandent les supporteurs et d’autres personnes influentes dans l’entourage du club? Qui sont les joueurs susceptibles de prendre le relais et les autres jugés «improductifs» qui resteront sur le banc?
Pour le moment, rien n’est clair mais il se pourrait que des décisions soient prises après le match d’aujourd’hui, vendredi 28 septembre 2018, à partir de 16h00, à Al Hassan Stadium à Amman, qui pourraient amorcer une étape nouvelle.
L’Etoile affrontera l’équipe jordanienne, Al Ramtha, en match retour du premier tour retour de la Coupe arabe des clubs champions. À l’aller, l’ESS s’était imposée à Sousse 3 à 1.
Makram Bdiri dans les buts et Yassine Chikhaoui d’entrée
Le coach étoilé, Chiheb Ellili, composera sans quatre joueurs. Outre Ahmed Akaichi pas encore qualifié, Rami Bedoui, Zied Boughattas, Amine Ben Amor et Alaya Brigui sauteront le match pour des raisons de santé.
On annonce la rentrée de Makram Bdiri dans les buts à la place d’Achraf Krir, jugé en méforme, ainsi que la première titularisation de Yassine Chikhaoui et le retour du milieu offensif Slim Ben Belgacem.
La Ligue des champions désormais derrière elle, l’ESS focalise sur la lucrative Coupe arabe des champions pour oublier une amère élimination dans la compétition continentale. Sans oublier le championnat de Tunisie qui doit rester un objectif primordial.
L’équipe gagnera à gérer ces deux challenges avec retenue, calme et audace. Ce sera encore un test de la capacité des dirigeants à rectifier des ambitions démesurées et à mesurer les objectifs selon les moyens humains disponibles.
H. M.
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