Les chauffeurs des taxis individuels ont décidé, aujourd’hui, de maintenir leur grève, prévue lundi 5 novembre 2018, dans le Grand-Tunis, et de l’étendre aux 23 autres gouvernorats du pays.
Initiée par l’Union tunisienne des taxis individuels (UTTI) et soutenus par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la grève a fait l’objet de plusieurs rencontres de négociations entre des syndicalistes et des représentants du ministère du Transport, mais sans résultat.
Des correspondances ont été envoyées au ministère mais aucune réponse satisfaisante n’a été donnée aux revendications des syndicalistes.
L’UTTI a donc appelé ses membres à faire grève pour dénoncer le silence des autorités de tutelle, suite à la recrudescence des agressions dont sont victimes les chauffeurs de taxi, notamment l’affaire de la gifle donnée par une employée du tribunal de la Manouba à leur collègue Farid, et ce en présence d’une agente de police qui n’a pas réagi.
Les chauffeurs de taxi appellent aussi le ministère à répondre à leurs revendications relatives au prolongement du délai de la visite technique et au soupçon de corruption dans l’octroi des permis de taxi.
Un rassemblement est également prévu le même jour à l’Avenue Mohamed V, au centre-ville de Tunis, sous le slogan «Grève de la dignité »
Y. N.
Manouba : Grève des chauffeurs de taxis à cause d’une gifle ?
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