Un post facebook de Slim Laghmani, où il interpelle le chef du gouvernement Youssef Chahed, ne laisse pas indifférent. Il est clair, bref et précis. Il est juste et percutant, même aux yeux de ceux qui ne partagent pas son avis.
Ce post que nous reproduisons ci-dessous, M. Laghmani l’a fait à double titre, d’abord en tant qu’observateur (juriste et philosophe du droit) mais aussi en tant que membre de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe).
«Deux silences de Youssef Chahed sont coupables :
1. Son silence sur le rapport de la Colibe dont une partie au moins (celle relative à l’héritage) doit passer par le Conseil des ministres.
2. Son silence sur les allégations de l’existence d’une «chambre noire» au ministère de l’Intérieur.
Que Youssef Chahed se trouve ‘‘dans l’obligation’’ de composer avec Ennahdha pour remanier son gouvernement on le comprend, mais que cette composition se transforme en compromission on ne peut l’admettre.»
Le Professeur Laghmani a raison. De plus, toutes celles et ceux qui ont compté sur Ennahdha pour des raisons carriéristes et opportunistes et qui croyaient se servir du parti islamiste y ont laissé leur crédibilité et sont aujourd’hui dans la poubelle de l’histoire. Le Congrès pour la république (CPR) et le Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, Ettakatol), hier, et aujourd’hui, Nidaa Tounes.
Jusque-là, c’est Ennahdha qui utilise et jette et non pas le contraire. Le contraire n’a pas encore été prouvé.
I. B.
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