La police a arrêté hier, jeudi 16 novembre 2018, à Mahdia, une dame âgée d’une trentaine d’années qui a fait croire à son ami virtuel qu’elle a été enlevée à Kasserine et que ses ravisseurs réclament une rançon contre sa libération.
Le gardien d’une école de Hassi El Frid à Kasserine a appelé la police, dans la nuit du mercredi à jeudi, pour l’informer que son amie, enseignante de son état, originaire de Mahdia, l’a appelé au téléphone pour lui demander 20.000 dinars tunisiens (DT), somme réclamée par ses ravisseurs qui l’ont enlevée alors qu’elle venait d’arriver à Hassi El Frid.
La police a entamé des recherches et a découvert que la dame n’a jamais quitté Mahdia, comme elle le prétend. Il n’y a pas eu, non plus, d’enlèvement dans la région et le gardien a été convoqué par la police : il a indiqué ne connaître la dame en question que par Facebook et que celle-ci s’est présentée comme enseignante à Mahdia.
Le gardien a aussi précisé qu’il s’était fait passer pour un homme d’affaires et que cela fait un an qu’il échange avec son amie virtuelle.
La fausse enseignante a été interpellée à son tour et a avoué qu’elle n’a jamais été enlevée mais qu’elle voulait spolier son ami…
Le numéro de téléphone qu’elle a utilisé pour piéger le gardien appartient à un autre homme qui a également été convoqué par la police pour les besoins de l’enquête.
Rappelons que cette histoire a provoqué un vent de panique dans la région, d’autant qu’une enseignante a été agressée et a vraiment échappé à un enlèvement la semaine dernière, à Hassi El Frid. Cette histoire a peut être inspiré l’usurpatrice de Mahdia…
Y. N.
Tentative d’enlèvement d’une prof : Suspension des cours à Hassi El-Frid
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