L’enquête ouverte suite à l’attentat perpétrée par la kamikaze Mena Guebla, le 29 octobre 2018, au centre-ville de Tunis (20 blessés), a permis l’arrestation de 12 terroristes présumés qui avaient panifié d’autres attaques en Tunisie.
La kamikaze, qui était liée à l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech), avait préparé son attaque après avoir été formée, via internet, à la fabrication d’explosifs par des jihadistes retranchés dans les montagnes tunisiennes et d’autres dans les zones de conflits.
Les complices arrêtés avaient eux aussi préparé des attaques à la voiture bélier, au couteau et au poison, ainsi que des explosions à distance, indique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié cet après-midi, jeudi 29 novembre 2018, en précisant que 4 cellules terroristes ont été démantelées et que 12 suspects ont été placés en détention après avoir été entendus par le pôle national antiterroriste.
La même source ajoute qu’un laboratoire de fabrication de gaz toxiques et d’explosifs a été découvert au cours de cette enquête. Un aéronef a également été saisi, ainsi que divers équipements électroniques. Et l’enquête est loin d’être terminée.
La petite étudiante sans histoires décrite par sa famille offre un autre visage moins avenant. Mena Guebla était une vraie jihadiste et la Tunisie a échappé à plusieurs attaques.
Y. N.
Attentat de Tunis : Mena Guebla était en lien avec des jihadistes de Daech
Attentat kamikaze de Tunis : Trois suspects arrêtés à Médenine
Donnez votre avis