Les Journées théâtrales de Carthage (JTC 2018), dont le coup d’envoi été donné samedi 8 décembre, à la Cité de la Culture de Tunis, fêtent 35 ans d’existence. Une 20e édition que l’on a annoncée festive et ouverte sur les autres expressions artistiques, et notamment sur la poésie.
La cérémonie d’ouverture était déjà marquée par un hommage à la Palestine à travers un récital des deux poètes palestiniens Mourid Barghouthi et Tamim Barghouthi. Et Puis le lundi, sur l’avenue Habib Bourguiba, qui accueille en ce moment des animations quotidiennes autour des JTC, la journée était entièrement dédiée à la poésie, en collaboration avec la Maison de la poésie.
Durant un peu plus de deux heures, le public a écouté avec intérêt les différents intervenants invités en cet après-midi animé par le directeur de la Maison de la poésie Ahmed Chaker Ben Dhaya qui a souligné le rôle qu’a toujours joué la poésie dans la lutte contre les différentes formes d’oppression et d’inégalité en cette Journée internationale des droits de l’Homme.
Sur la grande scène installée sur l’avenue Bourguiba, ont défilé Alela Haouachi et ses textes protestataires en dialecte tunisien, Fatma Ben Fedhila et ses émouvants poèmes sur le combat des femmes contre le cancer du sein, mais aussi Adel Maïzi et Omar Sbika dans un voyage en prose autour de l’amour et de la politique.
Le spectacle s’est clôturé en musique avec Adel Boualegue et son groupe de musiciens Ajras qui ont repris des textes de Mahmoud Darwich, Sghaier Ouled Ahmed, Adam Fathi …
Fawz Ben Ali
JTC 2018 : ‘‘Juif’’ de Hamadi Ouhaïbi, des racines et des ailes
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