Les transporteurs de carburant ont entamé une grève sauvage depuis hier soir, jeudi 13 décembre 2018, pour réclamer leur intégration à la Fédération générale des pétroles et des produits chimiques affiliée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Réagissant à ces réclamations, Sadok Bedioui, président de la chambre syndicale des gérants et des propriétaires des stations service, relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), a, dans une déclaration à Mosaïque FM, aujourd’hui, vendredi 14 décembre, qualifié cette grève de sauvage et d’illégale, ajoutant qu’il y a un risque de pénurie et d’épuisement des stocks de carburant dans le Grand-Tunis.
«La plupart des stations-service dans le Grand-Tunis commencent à manquer de carburant. Depuis hier soir, les terminaux de Radès et de la Goulette ont épuisé leurs stocks. Et c’est pour cette raison que les camions de carburant n’ont pas effectué leurs tournées habituelles des stations-service», a-t-il déclaré.
Notons que ce matin, des voitures font la queue devant les stations-service pour s’approvisionner de carburant créant ainsi un embouteillage gigantesque dans certaines artères de la capitale.
E. B. A.
Donnez votre avis