La Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) aurait accusé une perte nette de 130 millions de dinars tunisiens (MDT) en 2018, contre un déficit de 129 MDT en 2017, à l’instar des nombreuses autres entreprises publiques, qui tardent à voir le bout du tunnel.
Cette compagnie jadis florissante et qui contribuait largement au financement du budget de l’Etat est, aujourd’hui, exsangue. Et pour cause. En 2015, la compagnie employait 6.682 personnes dont 3.066 agents de surveillance (nombre supérieur à celui des agents d’exécution, c’est là où se trouvent les emplois fictifs). Et une masse salariale de 193 MDT. Cette situation chaotique, qui, si elle n’était pas tragique, ferait rire n’importe quel gestionnaire sérieux, s’est encore dégradée en 2018.
Vive les entreprises publiques qui créent la richesse et dopent la croissance! Vive le très patriote camarade Noureddine Taboubi, ci-devant secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), qui a juré tous ses dieux qu’aucune entreprise publique ne sera privatisée!
À bas les traîtres et les ennemis du peuple qui dénoncent la gestion, le trafic et la corruption dans les entreprises publiques!
Non seulement les princes rouges de l’UGTT ne cessent d’imposer des augmentations salariales qui coûtent des milliards à l’Etat ce qui sanctionne les dépenses d’investissent et donc empêche la relance de la croissance, mais en plus ils maintiennent les entreprises publiques dans une situation chaotique.
Les princes rouges de l’UGTT veillent à ce l’économie tunisienne soit une économie soviétique et à ce que la croissance stagne.
I. B.
Chez lui à Béja, Noureddine Taboubi se lance dans un meeting électoral
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