Les menaces lancées par Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), ne plaisent pas à tout le monde. Au contraire, elle lui vaut le mépris et même la haine de nombreux Tunisiens et Tunisiennes qui ont peur pour la stabilité de leur pays.
Par Mounira Aouadi *
«Qui exige ou menace perd droit à la courtoise», écrit Joseph Kessel. J’y vais donc allègrement en traitant Taboubi de crétin possédant l’intelligence d’un sac poubelle !
Aujourd’hui, à Sousse, tempêtant, fulminant, tonnant, invectivant, postillonnant, il poursuit ses menaces, comme celle de la révolution des affamés lors de son meeting à Béja, et nous promet une grève générale, le 17 janvier, qui déstabilisera le pays ! Aucune activité dans les aéroports et les ports ! Tous les secteurs seront paralysés !
Et après? Ne sait-il pas que les menaces sont le propre des faibles d’esprit pour se sentir supérieurs ? Qu’il est peu de chose ? Ce qu’il revendique, en vérité, c’est plus de pouvoir pour lui, plus de visibilité et aucunement le souci de défendre les intérêts des employés de la fonction publique.
«Le gouvernement ne sait pas ce qui l’attend au sein de l’union syndicale !»
Moi, je sais ce qui attend un con pareil si une réelle autorité existe ! L’enfermement afin qu’il réfléchisse aux augmentations salariales qui frisent le ridicule ! Quand le pays survit grâce aux prêts et aux crédits, on se retrousse les manches et on travaille ! On ne glande pas, on ne menace pas !
«Le pays est un arc trop grand pour ces minables archers» ! Islamistes, traîtres, opportunistes et toutes les brutes incultes et rustres !
* Journaliste.
Source : Post Facebook.
Un hiver tunisien : Retour sur l’échec de la grève générale du 26 janvier 1978
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