Selon Leila Chettaoui, députée du bloc parlementaire de la Coalition nationale, l’ancien procureur de la république de Sidi Bouzid était un ami proche de Farouk Zribi, directeur du centre coranique de Regueb fermé la semaine dernière pour activité illégale et abus sexuel sur des mineurs.
La parlementaire a également indiqué, lors de son passage à l’émission « Al-Hassad Al-Siyasi » sur la chaîne Zitouna TV, hier soir, mercredi 6 février 2019, que l’ancien procureur n’avait pas appliqué la décision de fermeture de ce centre coranique, prononcé par le tribunal administratif de Sidi Bouzid, le 24 avril 2015. Quelques semaines plus tard, cette décision sera suspendue sur ordre de l’ancien ministre des Affaires religieuses, Mounir Tlili.
«On a donc pris en considération cette dernière décision pour ne pas fermer ce centre coranique. Cette décision ministérielle a permis au centre d’avoir une sorte de protection officielle», a-t-elle déclaré, ajoutant que l‘ancien gouverneur de Sidi Bouzid, Anis Dhifallah, aurait dû prendre les choses en main et fermer ce centre coranique.
Mme Chettaoui a, par ailleurs, indiqué que certains enfants de ce centre, hébergé actuellement au centre Amali à Hammam-Lif (Ben Arous), ont essayé de s’enfuir pour retourner à Sidi Bouzid, tandis que d’autres ont refusé les nouveaux habits qui leur ont été donnés et exigé de porter leurs anciens habits afghans.
E. B. A.
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