Selon Habib Ellouze, dirigeant du mouvement islamiste Ennahdha, les associations coraniques sont actuellement prises pour cible par ceux qui «ont un problème avec l’enseignement du Coran.»
«Est-ce qu’on peut prendre en considération les paroles d’un des enfants du centre coranique de Regueb parce qu’il a qualifié une députée de mécréante? Il est clair que certaines personnes ont un problème avec l’enseignement du Coran! Si ce centre coranique présentaient des problèmes, il suffisait de les régler calmement», a déclaré le constituant lors de son passage à « Ici Tunis » sur Diwan FM aujourd’hui, mardi 12 février 2019, ajoutant que son parti est favorable au développement des centres coraniques en Tunisie.
Interrogé sur ses déclarations hostiles à Chokri Belaïd peu de temps avant l’assassinat du dirigeant de gauche, en février 2013, l’ancien président d’Ennahdha a répondu qu’il n’avait fait que se défendre suite à une dispute avec le défunt, assurant qu’il n’a pas dit des méchancetés à son sujet.
«Pourquoi devrais-je présenter des excuses à sa famille? Je n’ai pas fait quelque chose de grave. Je n’ai pas appelé à sa mort», a-t-il aussi déclaré accusant les médias de désinformation à propos de ses biens personnels.
Pour mémoire, Habib Ellouze avait, en 2012, qualifié Chokri Belaid de mouchard au service de la police politique de Ben Ali, alors que le défunt était parmi les rares avocats qui, sous Ben Ali, prenaient le risque de prendre la défense des détenus islamistes.
Sur un autre plan, M. Ellouze a indiqué qu’il ne compte pas présenter sa candidatures aux élections législatives de 2019, souhaitant se consacrer aux études islamiques.
E. B. A.
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