Selon Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), les prochaines élections législatives et présidentielles pourraient être truquées.
«On n’a pas pris en considération les remarques faites par la Cour des comptes dans son rapport sur les élections de 2014 où elle a relevé plusieurs violations. A ce jour, il n’y a eu aucune condamnation. Ceci et d’autant plus grave que l’organisation des Frères musulmans (Ennahdha, Ndlr), accusée d’envoi des jeunes dans les zones de conflit et d’avoir mis en place une organisation secrète, va participer aux prochaines échéances électorales. Elle veut tirer un avantage des problèmes sociaux-économiques du pays», a-t-elle déclaré aux médias aujourd’hui, samedi 16 février 2019, lors d’une manifestation de son parti devant le Théâtre municipal de Tunis.
Mme Moussi a, par ailleurs, indiqué que son parti participera sur des listes à part aux élections législatives, aussi bien dans les circonscriptions de l’intérieur que celles de l’extérieur du pays. Traduire: le PDL ne constituera pas des listes communes avec d’autres partis apparentés ou dans le cadre d’alliance électorales.
En ce qui concerne de la présidentielle, le PDL annoncera sa décision dans les prochains mois.
Sur un autre plan, Abir Moussi a indiqué qu’elle porterait plainte en justice contre Tahia Tounes, si ce parti obtient une autorisation sous ce nom (Vive la Tunisie) qui appartient à tous les Tunisiens.
E. B. A.
Elections 2019 : Et si Abir Moussi et les Destouriens étaient la solution ?
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