Mohamed Meddeb, amiral de l’armée nationale à la retraite, a appelé le président de la république, Béji Caïd Essebsi, à faire exécuter la sentence contre les terroristes condamnés à la peine de mort.
«L’article 25 de la nouvelle constitution stipule qu’aucun citoyen tunisien ne peut être déchu de sa nationalité, ni être exilé ou extradé, ni empêché de revenir dans son pays. Or, cet article va poser quelques problèmes pour l’Etat qui doit décider du sort des Tunisiens partis faire le jihad dans les zones de conflit», a-t-il déclaré lors de son passage à « Ici Tunis » sur Radio Jeunes aujourd’hui, lundi 25 février 2019.
L’amiral Meddeb a également estimé que plusieurs décideurs de l’armée nationale, ainsi que des citoyens n’ont pas réellement conscience du danger que constituent les terroristes après leur retour des zones de conflits et de la nécessité de se préparer à d’éventuelles attaques, car certains d’entre eux seraient tentés de passer à l’acte.
«Certes, nous allons rencontrer des problèmes, comme beaucoup de pays démocratiques, lorsque les jihadistes reviendront en Tunisie. Personnellement, je suis favorable à la condamnation de ces jihadistes à des peines très sévères. Ainsi qu’à l’application de la peine de mort. J’appelle le chef de l’Etat à faire exécuter la sanction à tous les jihadistes condamnés à la peine de mort», a-t-il déclaré, faisant allusion au moratoire observé par la Tunisie dans ce domaine depuis 1994, date de la dernière exécution d’un condamné à mort.
E. B. A.
L’apologie de la peine de mort, cet instant de folie meurtrière…
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