‘‘Cicatrice’’, nouvelle création théâtrale de l’espace l’Artisto, à Tunis, signée Ghazi Zaghbani, met la lumière sur la répression des journalistes à l’ère de la dictature.
Après l’énorme succès que connait encore sa dernière pièce ‘‘La fuite’’, auréolée du Prix du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) pour la liberté d’expression lors des dernières Journées théâtrales de Carthage (JTC 2018), un huis-clos improbable entre une prostituée et un salafiste, le metteur en scène Ghazi Zaghbani revient avec une nouvelle création tout aussi poignante sur «les cicatrices» physiques et psychologiques que portent encore les personnes réprimées à l’ère de la dictature et notamment les journalistes.
Ghazi Zaghbani ne change pas une équipe qui gagne : il a invité de nouveau sur les planches les comédiens Nadia Bousetta et Mohamed Houcine Grayaa (ayant joué dans ‘‘La fuite’’), sur un texte écrit par Hatem Jouher.
‘‘Cicatrice’’ est l’histoire d’un journaliste qui a subi la censure et l’injustice dans l’ancien régime dictatorial, et qui a sombré dans l’alcoolisme afin de fuir son quotidien pour enfin se retrouver dans un hôpital psychiatrique où il se met à raconter son terrible passé.
L’espace l’Artisto, dirigé par Ghazi Zaghbani, accueillera en cette fin de semaine ‘‘La fuite’’ (vendredi 1er mars), puis ‘‘Cicatrice’’ (samedi 2 mars).
Fawz Ben Ali
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