Ph. Nesrine Mighri.
Des habitants du quartier de Khezama, à Sousse, appellent les autorités à ouvrir une enquête pour les seringues usagées, jetées dans la rue menant au collège. «Au-delà de porter atteinte à l’environnement, cela met en danger les élèves», déplorent-ils.
Ces seringues contiennent du sang et ont visiblement été jetées par un dispensaire ou un laboratoire, puisque des tubes de prélèvement sanguin étiquetés ont également été découverts.
Les habitants, qui s’inquiètent pour la santé des plus jeunes, expliquent qu’il n’y a pas de centre médical dans les parages.
«Ces déchets n’ont été levés qu’‘hier soir, après maintes alertes et une attente qui a duré plus de 24 heures. On ne sait pas si, entre-temps, des élèves ont joué avec ces seringues au risque d’être contaminés et on ne sait pas non plus qui les a jetés dans à côté de la benne d’ordure. Cela est interdit et les responsables seront poursuivis en justice pour mise en danger d’autrui», ajoute Mohamed Mghiri, activiste de la société civile, tout en remerciant les conseillers municipaux d’avoir fait nettoyer l’endroit.
Par ailleurs, l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP) a été interpellée car les tubes de prélèvement sanguin contiennent des noms de patients.
Y. N.
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