Mouine Chaabani, ancien joueur d’Espérance sportive de Tunis (EST), rêve d’un deuxième trophée continental en tant qu’entraîneur de son club. Et de rééditer la victoire sur son homologue entraîneur du Raja Casablanca, le Français Patrice Carteron.
Le Tunisiens avait, en effet, battu le Français, alors entraîneur d’Al-Ahly du Caire, le 9 novembre 2018, pour remporter la Ligue des Champions.
Carteron a pris en charge Raja Casablanca le mois dernier, succédant au vainqueur de la Coupe de la Confédération, l’Espagnol Juan Carlos Garrido.
Chaabani compte bien aussi «réparer» un échec de l’EST, vieux de 20 ans, devant le Raja Casablanca, en finale de la Ligue des champions, le 12 décembre 1999 au stade El Menzah à Tunis (0-0; 0-0 ; 4-3 TAB). Une finale inoubliable que les «Sang et or» pouvaient gagner sans difficulté devant un adversaire réduit à 10 depuis le premier quart d’heure. Mais aux tirs au but, la chance a tourné le dos aux Tunisiens avec un tir sur la transversale de l’actuel adjoint de l’équipe de Tunisie, Maher Kanzari, et un ratage du gardien Chokri El Ouaer au 5e tir.
Le match de Super-coupe d’Afrique, demain, vendredi 29 mars 2019, à Doha, sera également celui de la revanche pour Patrice Carteron, devant Mouine Chaabani, son vainqueur en finale de la dernière Ligue des Champions (1-3 et 3-0), contribuant ainsi à son renvoi du club cairote.
Arrivé au Raja, Carteron a commencé avec le club marocain par une défaite à Casablanca fin janvier devant l’Etoile sportive du Sahel (0-2), en quart de finale aller de la Coupe arabe des clubs champions, avant d’être éliminé malgré sa victoire (1-0) en match retour à Sousse. Autant dire que les clubs tunisiens ne lui réussissent pas beaucoup.
H. M.
Donnez votre avis