Les violences enregistrées hier, dimanche 31 mars 2019, à Sidi Bouzid, contre Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) et ses partisans, ont été dénoncées, même par leurs détracteurs. Des partis politiques les ont aussi condamnées et ont réitérée leur attachement à la démocratie.
Les partis Tahya Tounes et Machrou Tounes ont été les premiers à réagir, hier après-midi, en dénonçant cette violence, en avertissant contre ces dépassements pouvant compromettre la transition démocratique et en rappelant que la liberté d’expression et le pluralisme politique sont des acquis en Tunisie et que la divergence doit s’exprimer de manière pacifique.
Afek Tounes, Beni Watani et le parti islamiste Ennahdha ont aussi publié des communiqués, dans la soirée, où ils rappellent eux aussi leur opposition à toute forme de violence et leur attachement à la liberté de pensée et d’expression, fondement de la démocratie.
Y. N.
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