«Le covoiturage n’est pas interdit et c’est une solution pour l’environnement et le transport», assure le ministre du Transport, Hichem Ben Ahmed, en réponse à la polémique engendrée par une déclaration ambiguë du DG du transport terrestre, Habib Ammar.
Habib Ammar avait assuré hier, mardi 9 avril 2019, sur Diwan FM, que le covoiturage est punissable par la loi et que celui qui le pratique s’expose à une amende de 700 dinars tunisiens. Il s’est cependant empressé de préciser qu’il parle d’une forme de transport que certains automobilistes pratiquent de manière illégale.
Des médias ont diffusé l’information en ne transmettant que la moitié de la déclaration du responsable, affirmant que le covoiturage est interdit, ce qui a a engendré une polémique sur les réseaux sociaux et de vives critiques pour du DG du transport terrestre.
Afin de mettre fin à la confusion, le ministre du Transport, Hichem Ben Ahmed, a dû monter au créneau pour indiquer aujourd’hui, sur Express FM, que son département n’a aucun problème avec le covoiturage, ajoutant que cette pratique est une solution décongestionner la circulation sur les routes, réduire les émissions de gaz à effet de serre et préserver ainsi l’environnement.
«Nous sommes contre le covoiturage lorsqu’il se transforme en activité commerciale, sans autorisation ni assurance», a-t-il insisté, ajoutant que son département travaille sur une loi pour réglementer cette pratique, comme celle du 17 août 2015, en France, relative à la transition énergétique pour une croissance verte (TECV) et qui réserve une place pour le covoiturage.
Y. N.
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