Attessia TV dément Sami Fehri, patron d’El-Hiwar Ettounsi, qui a prétendu avoir obtenu un accord de principe pour avoir les 49% de parts de Ridha Charfeddine dans le capital d’Attessia. Si elle occupe la galerie, la guéguerre entre les 2 chaînes concurrentes commence à lasser…
Sami Fehri a annoncé cette «nouvelle», hier soir, vendredi 24 mai 2019, sur son compte Instagram, en postant sa photo avec Ridha Charfeddine et en commentant: «Bienvenue à Attessia chez Sami Fehri». Une annonce partagée très rapidement sur les réseaux sociaux et la direction d’Attessia n’a pas tardé à réagir, par un communiqué au ton ironique.
«Ridha Charfeddine ne détient plus aucune participation au capital de notre chaîne, depuis 2014», indique le communiqué, en précisant que, de toute façon, Sami Fehri ne peut pas détenir des actions dans plusieurs médias, en vertu du décret-loi 116 de 2011 relatif à la communication audiovisuelle, interdiction visant à éviter les situations de monopole.
Par ailleurs, rappelle le communiqué, «la cession des parts à une partie tierce ne peut s’effectuer qu’après l’approbation de tous les actionnaires».
«On n’acquiert pas des parts du capital d’une chaîne de télévision comme on achète de la marchandise sur un étalage sur la voie publique», ironise Attessia, en expliquant qu’une autorisation préalable de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) est exigée pour cela.
Attessia TV ajoute dans son communiqué qu’elle souhaite bonne chance pour la chaîne concurrente «qui a des problèmes financiers, notamment suite à l’échec de ses programmes de cette saison», avant de conclure : «Attessia est prête à discuter avec Sami Fehri, mais en tant qu’animateur et en dehors des soirées du jeudi et du samedi, durant lesquelles la chaîne enregistre les plus hauts taux d’audience».
Le post de Sami Fehri et le communiqué d’Attessia s’inscrivent dans un feuilleton de très mauvais goût où s’opposent, dans une guerre fratricide, les stars du paysage audiovisuel tunisien, les Sami Fehri, Naoufel Ouertani et autres Lotfi Abdelli. Du crêpage de chignons…
Y. N.
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