L’atelier de clôture du projet de «Réduction des pertes et gaspillages alimentaires et développement des chaines de valeurs pour la sécurité alimentaire en Egypte et en Tunisie» s’est tenu aujourd’hui, vendredi 19 juillet 2019, à Tunis.
Les représentants institutionnels du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, du ministère du Commerce ainsi que les représentants des organisations professionnelles et les différents groupements professionnels impliqués dans la mise en œuvre de ce projet de la FAO ont participé avec l’organisation internationale à l’atelier de clôture, qui a été marqué par la signature de deux chartes nationales pour lutter contre le gaspillage alimentaire. L’une est portée par l’Institut national de la consommation (INC) qui a fédéré 18 partenaires et la deuxième avec le Groupement professionnel de lait (Givlait) avec lequel 9 partenaires ont adhéré.
Ces chartes constituent un résultat important de ce projet et représentent une approche et un engagement inédit en Tunisie et à même de contribuer à assurer la pérennité des actions de lutte contre les pertes et gaspillages.
Dans son allocution à l’ouverture de l’atelier, Flavio Lovisolo, représentant du bureau régional de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS) à Tunis, a affirmé que «l’Italie est fière d’avoir financé ce projet, réalisé par la FAO, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et le ministère du Commerce, afin d’améliorer l’efficacité économique et efficience sociale des chaines de valeurs dans le secteur alimentaire et de poser les bases pour réduire les causes des pertes et gaspillages.»
De son côté, Philippe Ankers, représentant en Tunisie et coordinateur de la FAO en Afrique du Nord a souligné l’ampleur du phénomène en «Afrique du Nord, où les pertes et gaspillage sont estimés à 210 kg par personne et par an. 85% est perdu et 15% est gaspillé. Ces pertes ont des répercussions sociales, économiques et environnementales très sérieuses dans la région. Celles-ci sont donc une très mauvaise utilisation du travail, de l’eau, de l’énergie, de la terre et des autres ressources naturelles utilisées pour produire les aliments».
La mise en œuvre de ce projet, qui s’est étalée sur trois années a permis de travailler sur la thématique trop peu abordée des pertes dans le secteur agricole en Tunisie. La question du gaspillage alimentaire au niveau du consommateur, déjà lancée par l’INC et ses partenaires a été approfondie.
Le projet a également permis de développer une méthodologie d’estimation des pertes et gaspillages alimentaires adaptée au contexte et produits retenus à savoir les céréales et le lait.
Différents supports de formation et de sensibilisation en rapport avec tous les maillons des chaînes de valeur ont été mis à la disposition des acteurs. Un des résultats clé du projet est la consolidation du partenariat entre le secteur public, le secteur privé et la société civile autour d’une thématique commune.
Source : communiqué.
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