Peu utilisé avec les «Aiglons», l’international tunisien Bassem Srarfi (22 ans) souhaite se relancer loin de la cité azuréenne d’autant qu’il bénéficie d’un bon de sortie délivré par son club, l’OGC Nice. Encore lui faudrait-il trouver un club ! Ce n’est pas évident.
Par Hassen Mzoughi
Plus tôt lors du mercato, Rennes et Nantes s’étaient intéressés au milieu offensif tunisien sans donner suite. À l’étranger, le PAOK Salonique et le Sporting CP suivent le joueur. Mais ce n’est que des intentions !
Alors que le nom de l’international algérien Adem Ouanas est cité pour renforcer le secteur offensif niçois, le Tunisien devrait faire le trajet inverse. Toutefois, il a besoin de trouver un nouveau club pour espérer davantage de temps de jeu.
Sous contrat avec l’OGC Nice jusqu’en juin 2021, la priorité de Bassem Srarfi est de rester en France. Il ne peut toutefois quitter son club que sous forme de prêt. D’où l’ambiguïté de la situation, les clubs souhaitant disposer d’un joueur sous contrat d’achat pour espérer un retour sur investissement en cas de revente.
Que de temps perdu !
Arrivé à Nice en provenance du Club africain (CA) en janvier 2017, pour 1,5 million d’euros, et après une première saison prometteuse, où il a montré son importance dans le jeu développé par le coach Lucien Favre, Srarfi n’a pas vraiment eu les faveurs du nouvel entraîneur, Patrick Vieira, la saison passée. Placé cet été sur la liste des départs, le joueur est dans l’impasse.
Mais que de temps perdu par ce talent qui n’a pas aussi obtenu sa chance en équipe de Tunisie. Remarqué par le sélectionneur tunisien Nabil Maâloul, Srarfi joue son premier match international face à l’Égypte lors de la première journée de phase de poules de la CAN le 13 mai 2017. Souvent convoqué, il joue rarement en matches officiels.
Auteur d’une belle prestation, lors des trois matches de préparation au Mondial 2018, face à l’Irak, la Croatie et le Burundi, l’ailier tunisien a fait une seule apparition lors de la dernière minute du troisième et dernier match en Coupe du monde (Russie 2018) contre le Panama (2-1).
Une seule mi-temps en CAN
En Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019), en juin dernier en Egypte, il a été mis au placard durant les deux premières rencontres de la Tunisie. Avant de disputer une première mi-temps face à la Mauritanie.
Malgré la stérilité de l’avant-garde de l’équipe nationale en CAN 2019 face à l’Angola ainsi qu’au Mali, avec Wahbi Khazri en méforme, Youssef Msakni et Anice Badri transparents, Bassem Srarfi n’a pas fait la moindre apparition par la suite. Et pas pour des considérations sportives !
C’est la galère pour ce jeune attaquant de qualité, dont la valeur marchande est de l’ordre de 3 millions d’euros, mais il devrait chercher un nouveau club pour s’en sortir et pouvoir rejouer, quitte à faire des concessions financières.
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