Les experts sont unanimes pour dire que la Tunisie, peut placer dans les pays industrialisés une grande partie de ses diplômés sans emploi. Il faut pour cela qu’elle actionne le levier de la diplomatie économique, dont ses dirigeants parlent beaucoup tout en tardant à la mettre réellement en œuvre.
Les deux seules conditions à réunir en amont est de doter les postulants à cette émigration légale et organisée une formation adaptée aux demandes formulées par les entreprises des pays demandeurs et de leur apprendre la langue du pays d’accueil.
Convaincues du pragmatisme de cette approche, plusieurs structures d’accompagnement de ce type d’émigration, encouragées par la disponibilité d’une forte demande de main d’œuvre qualifiée dans les pays industrialisés, commencent à y travailler sérieusement.
C’est le cas, entre autres, d’AVS Tunisia, organisation allemande spécialisée dans l’émigration légale et dans le placement de travailleurs qualifiés tunisiens en Allemagne.
Cette structure vient de conclure une convention avec la Chambre nationale syndicale des entrepreneurs ascenseurs relevant de la centrale patronale (Utica) en vue de mettre à niveau les centres de formation professionnelle à travers l’intégration de la langue allemande dans les programmes pédagogiques et fournir un matériel performant aux apprenants et aux formateurs en vue de former de jeunes compétences. Le but étant de former une main-d’œuvre spécialisée, destinée au marché allemand en particulier et européen en général.
Dans ce contexte, la Chambre et AVS Tunisia ont organisé, le 21 août 2019, à Boumhel (banlieue sud de Tunis), une journée d’information en vue de sensibiliser les jeunes promus des centres de formation professionnelle dont ceux spécialisés dans la formation au dépannage et entretien des ascenseurs, aux opportunités qui leur sont offertes dans ce domaine en Allemagne et dans le reste de l’Union européenne.
Khémaies Krimi
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