Alors que la plupart des candidats à la présidentielle parlent de révision de la constitution pour rééquilibrer les pouvoirs, Youssef Chahed estime que cette option est irréaliste, car cela demandera du temps alors que le pays est appelé à accélérer les réformes en cours.
Invité de la chaîne Attessia, hier soir, vendredi 30 août 2019, dans l’émission‘‘Saken Carthage’’, Youssef Chahed, candidat à la présidentielle du 15 septembre prochain, a estimé que la prochaine Assemblée des représentants du peuple (ARP) risque d’être une mosaïque de partis et de coalitions politiques et qu’il va être difficile de faire voter des amendements de la constitution avec la majorité requise des deux tiers des voix.
«Il y a un problème dans le système politique en place et sa réforme ne réside pas dans l’amendement de la constitution. Car cette option n’est pas réaliste. On peut réformer le système politique en amendant la loi électorale pour éviter l’effritement des suffrages et permettre la constitution d’une majorité parlementaire franche à laquelle peut s’adosser le gouvernement pour faire voter les lois On peut aussi changer les mécanismes de travail du parlement pour accélérer l’examen et le vote des lois», a déclaré M. Chahed, en rappelant que des lois urgentes, dont l’économie a besoin, dorment depuis deux ans dans les tiroirs de l’Assemblée.
I. B.
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