Kaïs Saïed, candidat au 2e tour de la présidentielle, a assuré n’avoir demandé le soutien de personne : «Ils soutiennent un projet et non ma personne et leur idéologie m’importe peu, l’essentiel c’est le respect de la loi», a-t-il indiqué ce soir, jeudi 26 septembre 2019, sur le plateau de « Korsi Carthage », animée par Chaker Ben Cheikh, sur Watania1.
Interrogé sur le soutien de parties connues pour leur extrémisme religieux, à l’instar d’anciens membres de la Ligue de la protection de la révolution (LPR), dissoute en 2014 par décision de justice), Kaïs Saïed a assuré qu’il n’a demandé le soutien de personne et que la seule chose qui importe c’est de se réunir autour d’un projet et d’une vision partagés, dans le respect de la loi et de la constitution.
Il a également assuré que si ces parties attendent un retour sur investissement, ils ne l’auront pas, car il est un homme libre, dit-il, qui œuvre pour une Tunisie nouvelle, au plus près des besoins et des préoccupations des gens, et pas pour une idéologie quelconque.
Le candidat à la présidentielle a assuré n’être en concurrence avec personne, en précisant qu’il a présenté sa candidature par sens des responsabilités envers ce pays et son peuple. Il a également indiqué, en réponse à la question du journaliste sur les propos violents tenus par certaines pages Facebook qui le soutiennent, qu’il est contre la violence, l’atteinte aux personnes et la diffamation, et qu’il prône le dialogue.
«Je n’ai pas de compte Facebook et j’utilise internet uniquement pour aller sur Google et faire des recherches. Je sais que des étudiants et des professeurs ont ouvert un site web en mon nom, mais à part cela, il n’y a aucune page Facebook qui me soit liée», a-t-il ajouté.
Y. N.
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