Helmi Abdel Razek, conseiller juridique d’Al-Ahly du Caire, a démenti hier, mardi 22 octobre 2019, les informations faisant état de la fin de la crise de l’attaquant ivoirien, Souleymane Coulibaly. «Il n’y a rien de nouveau jusqu’à présent. Nous n’avons pas encore trouvé un accord avec l’Etoile du Sahel », a insisté Helmi Abdel Razek au site spécialisé Kooora.
Peu de temps auparavant, le porte-parole du club sahélien, Kais Achour, avait révélé qu’un accord a été trouvé avec Ahly et que «la qualification de l’attaquant ivoirien Souleymane Coulibaly en faveur de l’ESS sera bientôt possible lors du prochain mercato».
Souleymane Coulibaly est tenu de régler, en faveur d’Al Ahly, une amende de 1,4 million de dollars (4,3 millions de dinars tunisiens environ), que lui a infligé la Fifa pour rupture unilatérale de son contrat.
Il est à noter que Helmi Abdel-Razek avait révélé récemment que le différend avec l’ESS est essentiellement d’ordre financier. Le club tunisien souhaite payer l’amende en question en dinar tunisien, alors qu’Al-Ahly insiste pour l’obtenir en dollars.
La demi-vérité de Kaïs Achour, qui ressemble à une «intox», ne sert que pour faire diversion en pleine crise du comité directeur de l’ESS, encore incapable de sortir de l’impasse, cinq jours après la démission du président du club, Ridha Charfeddine.
Pendant ce temps et en l’absence d’un accord avec Al Ahly, le joueur ivoirien touche un gros salaire, sans être qualifié !
Le comble aussi, Coulibaly, qui a signé en mai dernier un contrat de 4 ans avec l’ESS, est non seulement sous la menace d’une suspension à vie par la Fifa mais aussi il a été opéré des adducteurs.
H. M.
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