Accueil » Slim Riahi soutient la candidature de «Cheikh Rached Ghannouchi» pour présider le prochain gouvernement

Slim Riahi soutient la candidature de «Cheikh Rached Ghannouchi» pour présider le prochain gouvernement

Slim Riahi, arrivé avant-dernier à la dernière présidentielle avec 0,13% des suffrages et qui n’accédera pas au parlement pour avoir obtenu seulement 118 voix aux législatives, dans la circonscription France 1, a estimé que le chef du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, est le plus apte à présider le prochain gouvernement.

En fuite en France, depuis janvier 2019, et objet d’un mandat de dépôt émis 3 mois plus tard, pour une affaire de corruption, l’homme d’affaires a indiqué hier, mercredi 23 octobre 2019, dans un post Facebook, que la vie politique s’est détériorée, en Tunisie, lorsque Nidaa Tounes avait choisi, en 2014, un chef du gouvernement qui n’est pas issu de ses rangs, par allusion à Habib Essid.

«Compte tenu du fait qu’Ennahdha soit arrivé en tête des législatives, Cheikh Rached Ghannouchi est la personnalité la plus apte à assurer la présidence du gouvernement. A défaut il faudrait, en tout cas, que le chef du gouvernement soit issu du même parti», a-t-il insisté, en ajoutant qu’il a toujours été contre le principe de nommer un technocrate qui ne soit pas lié au parti au pouvoir.

«Comment accepter que le chef du gouvernement, poste le plus important et le plus puissant selon le régime politique en place, soit nommé par un casting où l’on choisit des opportunistes qui ne connaissent pas les rouages de l’Etat, qui ne sont pas soutenus par un parti, et ne se sont à aucun moment engagé avec des promesses envers le peuple», a-t-il encore écrit, en ajoutant qu’il a donné son avis, considérant que la nomination d’un chef du gouvernement issu du parti gagnant est la seule garantie pour faire face à la détérioration de la situation politique en Tunisie, de protéger la démocratie et de garantir la stabilité.

Venant d’un homme traînant autant de casseroles et qui a causé les graves difficultés financières actuelles du Club africain, la seule institution qu’il avait eu à gérer pendant deux ans et demi, ces conseils valent ce qu’elles valent.

Y. N.

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.

error: Contenu protégé !!