Le Courant démocrate (Attayar), qui a eu le 3e meilleur score aux dernières élections législatives, avec 22 sièges au prochain parlement, selon les résultats préliminaires, a élu, samedi, 26 octobre 2019, lors de la réunion du Conseil national du parti, à Sousse, Mejdi Ben Ghezala comme nouveau président du conseil, et ce en remplacement de Nabil Hajji, qui avait démissionné après avoir assuré sa présence à la prochaine Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Étant «la structure qui détermine les politiques générales, les alliances et les échéances à venir en relation avec le bureau politique», d’après les propos de Ghazi Chaouachi, dirigeant au sein du parti et député au prochain parlement, le Conseil national d’Attayar a délibéré, dimanche, sur la position du parti en ce qui concerne la formation du gouvernement, que le parti islamiste Ennahdha est chargé de former.
Suite à la réunion du conseil, son nouveau président, Mejdi Ben Ghezala, a réitéré, dans une déclaration accordée à Jawhra FM, les mêmes conditions énoncées par le secrétaire général du parti, Mohamed Abbou, il y a quelques semaines, par rapport à la possibilité d’intégrer le nouveau gouvernement.
Attayar exige, donc, toujours, un chef du gouvernement indépendant et des membres du parti à la tête des ministères de l’Intérieur, de la Justice et de la Réforme administrative. Conditions très difficile à satisfaire et qui, on l’a compris, ont valeur de refus d’intégrer le prochain gouvernement.
Le but de ces demandes est «la recherche de garanties», a assuré M. Ben Ghezala. «Nous ne sommes pas prêts à gouverner avec les méthodes et mécanismes adoptés précédemment par le parti avec lequel on s’allierait», a-t-il ajouté, en faisant allusion à Ennahdha, qui est au pouvoir depuis janvier 2012. Avec les résultats mitigés que l’on sait.
C. B. Y.
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