Le think tank suisse Africa 21 envisage de lancer un réseau de journalistes africains, dont des Tunisiens, traitant des questions climatiques, indique un communiqué publié suite aux «Journées des médias et du journalisme en Afrique (JMJA)», organisées du 14 au 16 octobre 2019 à Genève.
Lors des JMJA, le sujet de l’urgence climatique a été abordé sous plusieurs angles. Il a notamment été question de l’impact des questions environnementales sur le continent.
Au total, 14 journalistes venus de Tunisie, d’Algérie, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de Madagascar, du Mali, du Maroc, du Niger, de la République centrafricaine, de la RD Congo, du Rwanda, du Sénégal et du Tchad, ont eu accès à l’expertise de l’Organisation météorologique mondiale et d’agences de l’Organisation des Nations unies (Onu), apportant une forte valeur ajoutée à leur traitement de la question climatique dans leurs pays respectifs.
A l’issue de JMJA, Africa 21 a décidé de constituer un réseau de journalistes africains (dont, bien sûr, des Tunisiens), traitant des questions environnementales et climatiques.
«Ces journées ont été très enrichissantes tant sur le plan professionnel que sur le plan humain. La qualité des experts et des échanges ont dépassé de loin mes attentes. Je rentre avec plein de sujets pour contribuer également à l’atteinte les Objectifs de développement durable de 2030 tels que stipulés par les Nations unies», a déclaré la Tunisienne Malek Lakhdher.
Africa 21 est accréditée auprès de l’Assemblée de l’environnement des nations unies (UNEA) du Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE), et a un statut consultatif auprès de l’ECOSOC ainsi que d’autres organisations inter étatiques. Elle mène des activités de réflexion et de mise en œuvre de projets avec le secteur public, la société civile et les milieux académiques partenaires en Europe et à travers le continent africain.
A. M.
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