Sonia Ben Cheikh, ministre de la Santé par intérim et invitée d’honneur de la conférence dédiée à la santé du forum «#AmbitionAfrica 2019» à Paris-Bercy, les 30 et 31 octobre 2019, a formé le souhait que «l’Afrique soigne l’Afrique» et que «la Tunisie garde ses compétences médicales».
Au fil des ans, la Tunisie a conquis «une patientèle européenne, notamment française, pour la chirurgie esthétique, discipline où elle excelle, ou pour certaines pathologies, avec des prix extrêmement concurrentiels», a déclaré la ministre.
La Tunisie cherche aujourd’hui à s’imposer comme acteur incontournable de la santé en Afrique et va développer ce que la ministre appelle «une coopération trilatérale Tunisie-France-Afrique», ambition pour laquelle elle dispose d’arguments de poids longuement présentés à la conférence.
Le principal souci de Sonia Ben Cheikh est de ne pas laisser filer à l’étranger «les compétences médicales» de la Tunisie reconnues depuis longtemps pour l’excellence de leur formation, pour que le pays ne redevienne pas demain – comme une grande partie de l’Afrique – un «désert médical».
La volonté de la ministre qui ne s’en laisse pas conter, est «que l’Afrique soigne l’Afrique et continue de soigner l’Afrique ».
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