Le président de la république, Kaïs Saïed, a chargé, cet après-midi, vendredi 15 novembre 2019, Mohamed Habib Jomli, dont le nom a été proposé par le parti islamiste Ennahdha, vainqueur des dernières législatives, de former le prochain gouvernement.
Mohamed Habib Jomli a été reçu par le chef de l’Etat au Palais de Carthage, peu après que le chef du parti islamiste et président de l’Assemblée Rached Ghannouchi, ait remis à Kaïs Saïed, sa candidature.
Le chef de l’Etat a officiellement remis à M. Jomli la lettre officielle le chargeant de former son gouvernement.
Le chef de gouvernement désigné dispose d’un mois pour effectuer les démarches nécessaires à l’établissement de la liste des membres de son gouvernement et la remettre au chef de l’Etat qui, à son tour, l’enverra à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour le vote de confiance.
Si le gouvernement de M. Jomli n’obtient pas la confiance d’une majorité simple des députés (109 sur 207), c’est au président de la république que reviendra la mission de choisir une autre personnalité et de la charger de former un gouvernement dans un délai d’un mois. Si le nouveau gouvernement ne parvient pas à obtenir, lui non plus, le vote de confiance, le chef de l’Etat devra alors dissoudre le parlement et appeler à de nouvelles élections législatives.
Âgé de 60 ans, et originaire de Kairouan, Habib Jomli, diplômé en Développement agricole et gestion des sociétés, a occupé le poste de secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, Mohamed Ben Salem, de 2011 à 2014, dans les gouvernements des Nahdhaouis de Hamadi Jebali et Ali Larayedh.
Y. N.
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